Antoine Chapoutot, créateur d'une marque de joaillerie
Antoine Chapoutot, alumni de Sup de Luxe et créateur de la marque de joaillerie Antoine Chapoutot nous raconte son parcours professionnel.
Pourquoi avez-vous choisi notre école Sup de Luxe ?
En 1992, j’avais 25 ans et je cherchais le secteur d’activité dans lequel je pouvait exprimer ma volonté de création, de préférence dans le luxe. Sup de Luxe était alors la seule école qui existait et mon expérience y est tout à fait concluante, puisque c’est au cours de cette formation que j’ai découvert le monde de la joaillerie.
Quel est votre plus beau souvenir de votre expérience Sup de Luxe ?
Il s’agit de la visite de l’Osmothèque, le seul conservatoire traçant l’histoire de la parfumerie, basé à Versailles. Envoutant, comme peuvent l’être certains parfums, certaines voix…
Racontez-nous votre carrière et son évolution de la sortie d’école à aujourd’hui ?
Deux ans après Sup de Luxe j’ai créé ma société en tant que créateur joaillier. L’objectif étant de créer une marque, un style. 25 ans après, l’épreuve du temps me prouve que mon style se démarque et se remarque. J’entame la phase de développement mais les enjeux financiers sont importants et j’autofinance tout depuis les débuts.
Pourquoi vous être lancé(e) dans l’entrepreneuriat ?
La volonté et la nécessité de créer, en toute liberté.
En quoi vos compétences acquises vous ont été utiles pour votre parcours professionnel ?
Principalement pour la communication ; le savoir-faire n’est pas grand-chose sans le faire savoir, et les codes du luxe ne s’inventent pas.
Que conseilleriez-vous aux étudiants pour réussir dans le domaine du luxe ?
Trouver le secteur d’activité qui passionne, ne pas compter les heures, assimiler ce qui se fait de mieux et oser.
Que peut-on vous souhaiter pour la suite de votre carrière ?
Trouver le partenaire idéal qui puisse comprendre les enjeux pour développer plus rapidement mon activité.
Racontez-nous une anecdote intéressante sur votre parcours professionnel.
En 1997, deux ans après la création de ma société, la fille du PDG de Van Cleef vient chez moi faire sa bague de fiançailles. Je le dis avec sa permission… D’autres noms de la joaillerie sont venus me voir, mais confidentialité oblige, je ne peux en parler, cela pourrait-être gênant…
Expliquez-nous votre vision du luxe dans une seule phrase.
Réussir à être totalement soi, en toute circonstance, sans artifice matériel ou intellectuel.
Quel est le concept et les ambitions de votre entreprise ?
Il s’agit d’un concept un peu galvaudé depuis une dizaine d’années, la création de pièces uniques, sur mesure. Cela fait 25 ans que c’est ma ligne de conduite, cela passe forcément par un choix de pierres sélectionnées, et j’y ajoute une réelle identité créative. Et puisqu’il s’agit de pierres sélectionnées, il ne peut pas y avoir un développement très important car ces pierres sont encore plus rares. L’ambition est donc modérée en terme de lieux de vente, mais illimitée en terme de créativité et de qualité. Ce qui n’est pas plus mal car ma vision du luxe passe par la confidentialité et la rareté.